À l’appel de l‘intersyndicale, plus de 400 personnes se sont rassemblées devant le site de Thalès (ex-Gémalto) à Pont-Audemer (Eure) samedi 11 juillet 2020 avant le départ du cortège vers la mairie. L’objectif est de soutenir l’entreprise et les emplois sur le bassin de vie.
Photo Paris-Normandie
Moralité : les multinationales, françaises ou non, quand elles rachètent une entreprise, suppriment des emplois. Quand une entreprise, multinationale ou pas, est rachetée par une multinationale, des emplois sont également supprimés. Les dividendes flambent dans les deux cas et les actionnaires engrangent les profits. Ils appellent ça "restructurer".
Quand est-ce qu'on arrête ?
Peut-être quand les hommes et les femmes victimes de ce système diront :
" STOP! On socialise tout et on décrète que le droit des capitalistes est contraire aux droits humains. Les progrès scientifiques et techniques devront servir avant tout à améliorer la vie des êtres humains et non à grossir les profits".
"Le groupe Thales est un groupe d’électronique spécialisé dans l’aérospatiale, la défense, la sécurité et le transport terrestre, dont l’Etat est actionnaire à 25 % (il possède 25 % d’actions et 35 % de droits de vote). Il a racheté Gemalto il y a moins d’un an (en mars 2019) ce qui fut à l’époque plutôt bien accueilli par le personnel, les élus et les acteurs économiques de la région car Gemalto souffrait économiquement." Source : Wikipédia
Pont-Audemer : Suppression d'emplois dans le groupe électronique Thales, les employés manifestent
Les salariés de l'entreprise Thales manifestent, ce samedi 11 juillet 2020, contre la suppression de 150 emplois sur le site de Pont-Audemer (Eure). A terme, l'avenir du groupe pourrait être menacé
Déjà en Février :
Emplois menacés : les salariés de Thales à Pont-Audemer toujours mobilisés
Même sous la pluie, les salariés de Thales (ex-Gemalto) à Pont-Audemer (Eure), les représentants syndicaux et des retraités de l'entreprise, restent mobilisés. En début d'année, ils ont en ...