lundi 1er juin 2020 par Francis Arzalier (ANC)
Curieusement, ces temps derniers où la peur de l’épidémie a transformé bien des Français en bétail apeuré, la mémoire de la Libération de la France il y a trois quarts de siècle a ressurgi un peu partout. Ils n’étaient avant 2020 que quelques militants "anti-Européens", nostalgiques d’un passé où Gaullistes et PCF collaboraient à chasser l’occupant allemand. Mais on a vu fleurir ces mois-ci d’étranges partisans d’un retour à " l’Union de la Gauche" élargie aux Libéraux-Écologistes, clamer leur volonté d’un " Nouveau CNR ".
D’autres, surgis des décombres des anciens partis centristes à la recherche d’un parcours vers le Pouvoir, paraphrasant un film sur les conquêtes sociales de 1945, parlent des "Jours Heureux " que devrait enfanter le "Monde d’après", assagi selon eux par la pandémie. On a même entendu quelques "philosophes" intronisés par nos médias, comme Onfray, évoquer avec émotion cet exemple d’"Union" entre Gauche et Droite, pour sauver " l’identité française".
Même s’il est souvent peu rationnel, nous ne nous plaindrons pas de ce regain de popularité d’un épisode positif de l’histoire de notre pays. Ce retour d’affection pour cette époque si lointaine où furent nationalisés les transports et l’automobile, où furent inventés la Sécu et Le Statut de la Fonction Publique, est une façon pour la Nation Française malmenée de désavouer les brutes libérales qui nous gouvernent, et s’évertuent à l’appel du MEDEF à détruire tous les acquis qui en subsistent de la Libération. [...]
La suite sur le site de l'ANC :
Conseil National de la Résistance : un étrange engouement 75 ans après.
Curieusement, ces temps derniers où la peur de l'épidémie a transformé bien des Français en bétail apeuré, la mémoire de la Libération de la France il y a trois quarts de siècle a ressurg...
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