

Demain 17 juillet 2019, la demande de ratification du CETA passe en première lecture à l’Assemblée nationale. Depuis que ce traité est en discussion la Parti de la démondialisation dénonce les dangers de ce traité de libre-échange dangereux pour l’emploi, particulièrement dans les secteurs agricole et agro-alimentaire, pour l’environnement et pour la démocratie et la souveraineté des Etats face aux entreprises multinationales.
Dernièrement nous avons envoyé une lettre ouverte aux parlementaires. A ce jour six parlementaires nous ont répondu. Jean-Michel Clément, député PS de la Vienne, Bénédicte Taurine, députée LFI de l’Ariège, Michèle Gréaume, sénatrice PC du Nord, Fabien Di Filippo, député LR de Moselle, Lise Magnier, députée UDI de la Marne, Véronique Riotton, députée LREM de Haute-Savoie et François Patriat, sénateur LREM (président du groupe) de Côte-d’Or.
Si les premiers nous disent leur accord avec notre position et leur volonté de voter contre la ratification, joignant pour certains les amendements qu’ils ont déposés, ou s’interroge, les parlementaires LREM défendent, sans surprise, la ratification demandée par M. Macron et l’Union européenne. Ils nous ont d’ailleurs envoyé le même texte que vous vous trouverez ci-après.
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Pour lire la suite cliquez ci-dessous :
http://pardem.org/le-parti/campagnes/ceta/970-ceta-parlementaires-ne-ratifiez-pas
Commentaire :
Dans ce traité il y a tout ce qui contredit la lutte pour la transition énergétique, sociale et solidaire. La démission de F. de Rugy n'est qu'une anecdote par rapport au vote sur le traité de libre-échange entre l'UE et le Canada. Médiapart a fort mal calculé son intervention car les médias, les politiques et surtout les journalistes ne se préoccupent que de cela et non du CETA qui risque de bouleverser la vie des Français, notamment des agriculteurs et de l'agriculture familiale.
Ce vote essentiel aurait mérité un débat approfondi et un référendum tant il est vrai que l'économie des multinationales dictent sa loi aux peuples et aux nations. Un mode de scrutin injuste a envoyé à l'Assemblée nationale une majorité favorable à ce capitalisme mondialisé et au libre-échange, même si E. Macron clame - quand il intervient à une réunion de l'OIT- que "le capitalisme est devenu fou" et qu'il faut le contrôler ...
Seule une Assemblée nationale élue à la proportionnelle intégrale peut prétendre représenter réellement les Français. Sur les sujets qui bouleversent notre économie, nos lois, notre modèle social, le seul souverain ne peut être que le peuple.
Sans proportionnelle, sans référendum, toute décision est illégitime et viole les droits du peuple.
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