Dans un appel lancé à la veille du 14 juillet, des personnalités, communistes, gaullistes républicains, figures de la résistance, appellent à ce que le 14 juillet redevienne “la fête de la souveraineté nationale et populaire” et à rompre la soumission de la France à l’OTAN et la collaboration militaire franco-allemande.
Le 14 juillet 2019 ne doit pas célébrer la collaboration militaire franco-allemande et la soumission de la France à l’OTAN ; au contraire, le 14 juillet doit redevenir la fête de la souveraineté nationale et populaire !
Concernant la signification du défilé militaire du 14 juillet 2019, Emmanuel Macron écrit froidement : « La construction d’une Europe de la défense, en lien avec l’Alliance atlantique dont nous fêtons les 70 ans, est pour la France une priorité. Elle constitue le fil rouge de ce défilé. »
Pour nous tous, anciens Résistants, descendants de Résistants et/ou de Déportés, admirateurs et continuateurs de la France libre, de la Résistance intérieure armée (notamment FTPF et FTP-MOI), et du Conseil National de la Résistance, cette déclaration scandaleuse montre que l’actuel chef de l’État et l’oligarchie antinationale qu’il incarne, sont vraiment prêts à tout pour détruire l’indépendance de notre pays et, plus généralement, pour piétiner les valeurs démocratiques et républicaines que symbolise le 14 juillet. Pas seulement le 14 juillet 1789, date emblématique de la Révolution française et de sa signification universelle, mais le 14 juillet 1935 à l’occasion de laquelle fut proclamé, avec une forte dimension patriotique et antihitlérienne, le Front populaire antifasciste à l’occasion du meeting du stade Buffalo à Paris, ainsi que le 14 juillet 1945 qui fut une immense fête populaire célébrant la Libération du territoire national et appuyant le programme émancipateur du CNR intitulé « Les Jours heureux ». [...]
Arrêté, révoqué : le cas d'un professeur agrégé d'histoire, Albert Soboul.
Pour le 14 juillet 1942,
Un gros effort de propagande a été réalisé par le mouvement clandestin "COMBAT" et le parti communiste qui ont repris les thèmes de la propagande étrangère. [...]
A Montpellier, à 18 h 30, une centaine de personnes, comprenant surtout des femmes et des enfants arborant des insignes tricolores, ont circulé lentement par petits groupes, rue de la République : l'un de ceux-ci a entonné LA MARSEILLAISE [...] Rue Foch, le nombre de personnes qui s'étaient réunies à la même heure, dans l'intention de manifester peut être évalué à 500. [...]
La population n'a pas pris parti.
Le service d'ordre est intervenu et a procédé à l'arrestation de 42 manifestants dont Albert Soboul alors professeur au lycée de garçons de Montpellier. Il fut ensuite suspendu de ses fonctions.
Source : http://pierresvives.herault.fr/ressource/le-14-juillet-dans-la-tourmente-de-la-guerre-1940-1944
La suite sur le site "Initiative communiste" :
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