Mardi 21 mai au matin, la CGT a distribué de nombreux tracts devant les bureaux de poste de la gare et de l’hôtel de ville menacés de fermeture.
Le grand débat est clos depuis quelques semaines maintenant, mais l’interrogation sur l’avenir de certains services publics demeure. Mardi 21 mai au matin, plusieurs membres de la CGT se sont réunis devant deux bureaux de poste de Rouen menacés de fermeture : le bureau de la gare et celui situé rue Orbe, à proximité de l’hôtel de ville. « Nous sommes là pour informer et sensibiliser la population, car c’est elle qui va être directement touchée par ces fermetures », expose Fabien Leseigneur, représentant CGT. D’après le groupe La Poste, le bureau de la gare doit fermer d’ici la fin du mois de septembre 2019. Celui situé rue Orbe fermera, lui, en fin d’année.
Pour compenser cette fermeture, un « point de contact » est envisagé pour le bureau de la gare. Mais cette option ne convient pas : « On met en place ce genre de choses, mais avec des personnes qui ne sont pas formées. Et il faut savoir que toutes les opérations aujourd’hui réalisables en bureau ne le seront pas forcément dans ces points de contact ».[...]
La totalité de l'article ici, sur le site de Paris-Normandie : https://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/rouen--une-petition-lancee-pour-sauver-les-bureaux-de-poste-de-la-gare-et-de-la-rue-orbe-CB15057126?utm_source=newsletter_mediego&mediego_euid=f2c3147b0e&mediego_ruuid=16c55998-2517-4964-b656-97477c7a49c2_0&mediego_campaign=20190522_news_actu&utm_content=20190522&utm_campaign=newsactu&utm_medium=email
Gares, bureaux de postes et guichets SNCF, Hôpitaux et maternité ... : Leur disparition progressive sur le territoire est un des symboles de l'attaque généralisée contre les services publics C'est bien la politique de l'UE et du capitalisme mondialisé qui inspire ces décisions et la casse de la Poste : suppression des bureaux de poste, précarisation accrue, recours aux sous-traitants et travailleurs indépendants, salariés sous-payés, parfois même en dehors de toute légalité ...
Vive l'Union Européenne et ses directives sur les services : Macron en est un partisan et élève zélé. Moins il y a de services publics, plus il y a de services privés et nous payons de plus en plus pour les actionnaires du capitalisme mondialisé.
Doucement, depuis 1957 et le traité de Rome, le capitalisme a su mettre au pas les pays européens et aucune élection "européenne" n'y a rien changé. En 2005, le vote des citoyens français pouvait y mettre un coup d'arrêt. Ce vote n'a pas été respecté.
Comme le dit Juncker, « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
YG
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