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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 19:53

Chers camarades

A l’heure où nous écrivons, la tension est à son comble aux frontières du Venezuela. L’Amérique latine retient son souffle et le secrétaire général de l’ONU se tient en contact permanent avec le gouvernement légitime du président Maduro. La 68ème intervention militaire étasunienne dans ce continent aura-t-elle lieu ?

Ce 24 février, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, a déclaré : « les Etats-Unis vont passer aux actes contre ceux qui s’opposent au rétablissement de la démocratie au Venezuela ».

Les raisons de l’agression, l’Administration Trump ne les dissimule même pas : mettre la main sur les immenses réserves de pétrole, anéantir ce régime chaviste qui a contribué avec Cuba à faire progresser l’unité et l’intégration latino-américaine. Le retournement de conjoncture et l’arrivée au pouvoir de gouvernements de droite et d’extrême-droite laissent croire à Washington qu’il serait possible de faire table rase de ce que les hommes de Trump désignent comme « la troïka du mal : Venezuela, Nicaragua, Cuba ». Leur hargne et leur morgue sont sans limites et chaque jour charrie son lot de menaces. L’armée bolivarienne est sommée par Trump de trahir et de se rendre. Les familles des militaires sont menacées (« nous savons où elles se trouvent »). Plusieurs déclarations précisent qu’après le Venezuela, « nous nous occuperons du Nicaragua et de Cuba ». L’agression étasunienne qui a utilisé tous les moyens (organisation de la pénurie, sabotages, terrorisme de rue, campagne médiatique de mensonges) a porté la haine à son comble. Sur les réseaux sociaux, le mot d’ordre de l’opposition est devenu « colgados y quemados » (pendus et brûlés).

La genèse de cette agression est connue. Un article du journal « Le Monde », daté du 23 février, détaille les phases du complot ourdi à Washington qui s’est assuré du soutien des gouvernements de Madrid et de Paris. Ainsi s’explique le parfait tempo et la rapidité de la reconnaissance du putschiste Guaido, un inconnu, soudain propulsé sur la scène mondiale « président intérimaire » du Venezuela.

Ce pays est placé au centre d’un enjeu géopolitique mondial dont l’issue dira si le monde de demain sera un monde multipolaire ou un monde unipolaire, une sorte de Far-West sans frontières livré aux plus puissants et surtout au plus puissant, les USA.

Ces événements ne concernent pas seulement le Venezuela ou l’Amérique latine. Le 31 janvier dernier, 359 députés européens ont voté la reconnaissance de Guaido. Des élus de nos démocraties « modèles » ont élu le putschiste d’un pays et d’un continent qui n’est même pas le leur. Les présidents élus de France, d’Espagne, du Royaume-Uni et d’Allemagne ont reconnu un putschiste. Et tandis que les Etats-Unis font main basse sur les actifs de l’entreprise de pétrole vénézuélienne, Londres refuse de restituer l’or que la République bolivarienne lui avait confié.

Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, souveraineté populaire, principe de non-ingérence dans les relations internationales et Charte de l’ONU ont soudainement disparu. Si la machine de guerre étasunienne va à son terme, aucun pays ne pourra désormais vivre en souveraineté, vivre en paix.

Le communiqué du parti communiste français (« Stop à l’ingérence, l’intérêt du peuple vénézuélien doit prévaloir »), daté du 24 janvier, n’est pas à la hauteur de la gravité de la situation ni de la tradition de solidarité internationale de notre parti. Qualifier de non « responsable » la reconnaissance dont le putschiste a bénéficié est pour le moins léger. Si le coup d’Etat est bien reconnu en fin de texte, le premier paragraphe indique seulement que cela y « ressemble ». Pourquoi tant d’embarras ? [...]

La suite sur le site du Grand soir : https://www.legrandsoir.info/a-propos-du-venezuela-lettre-ouverte-a-la-direction-du-pcf.html

 

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