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La CPI suspend la libération de Laurent Gbagbo
La Cour pénale internationale (CPI) a suspendu mercredi tard dans la soirée la remise en liberté de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, après un nouvel appel déposé par le procureur....
https://www.pressafrik.com/La-CPI-suspend-la-liberation-de-Laurent-Gbagbo_a194991.html
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CPI: le procureur fait appel de la libération de Gbagbo et Blé Goudé - RFI
Le greffe doit notamment doit discuter avec des pays qui acceptent de recevoir Laurent Gbgbo et Charles Blé Goudé, comme l'explique à RFI Fadi El Abdallah, porte-parole de la CPI. " Il y a des ...
http://www.rfi.fr/afrique/20190117-cpi-procureur-appel-liberation-gbagbo-ble-goude
Qu'est ce que la cour pénale internationale ?
Source Wikipédia :
Le Statut de Rome est le traité international qui a créé la Cour pénale internationale. Il est adopté lors d'une conférence diplomatique réunissant les représentants des États adhérant aux Nations unies, dite Conférence de Rome, qui se déroule du au à Rome, en Italie. Il entre en vigueur le après sa ratification par 60 États2 : la Cour pénale internationale est alors officiellement créée. Cependant, la compétence de la Cour n’étant pas rétroactive, elle traite les crimes commis à compter de cette date.
Le siège officiel de la Cour est situé à La Haye, aux Pays-Bas. Depuis le 4 mars 2016, 123 États sur les 193 États membres de l'ONU ont ratifié le Statut de Rome et acceptent l'autorité de la CPI (dont tous les États de l'Union européenne). Cependant, trente-deux États supplémentaires, dont la Russie et les États-Unis, ont signé le Statut de Rome mais ne l’ont pas ratifié. Certains, dont la Chine et l’Inde, émettent des critiques au sujet de la Cour et n’ont pas signé le Statut.
La CPI peut en principe exercer sa compétence si la personne mise en accusation est un national d’un État membre, ou si le crime supposé est commis sur le territoire d’un État membre, ou encore si l’affaire lui est transmise par le Conseil de sécurité des Nations unies. La Cour est conçue pour compléter les systèmes judiciaires nationaux : elle ne peut exercer sa compétence que lorsque les juridictions nationales n’ont pas la volonté ou la compétence pour juger de tels crimes. L’initiative en matière d’enquête et de jugement de ces crimes est donc laissée aux États.
À ce jour, la Cour a ouvert une procédure d’enquête dans 11 situations : Ouganda (2004), République démocratique du Congo (2004), Centrafrique (2004), Soudan (2005), Kenya (2010), Libye [archive] (2011), Côte d’Ivoire (2011), Mali (2013), Centrafrique II (2014), Géorgie (2016) et Burundi (2017).
Cette cour internationale n'est donc pas si internationale que cela puisque 2 grands pays qui, à eux seuls, font presque la moitié de l'Humanité, ne l'ont pas signé : la Chine et l'Inde. En outre, à l'exception de la Géorgie, seuls des ressortissants de pays africains sont sous le coup d'une enquête. Cette constatation jette une ombre sur le caractère impartial de l'institution.
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