Quoi que l’on pense de la perspective offerte aujourd’hui par Bernie Sanders, ce qui est clair c’est qu’une partie grandissante des américains et les jeunes en particulier ne voient plus dans le socialisme le diable incarné, ils s’intéressent au contraire à ce système alternatif du capitalisme, qu’ils dénoncent (note de Danielle Bleitrach).
Le Sénateur Sanders parle ici en direct à la Johns Hopkins University school of Advanced International Studies des problèmes que le nationalisme autoritaire pose aux sociétés démocratiques, et de la nécessité de lancer un mouvement progressiste mondial basé sur des principes de démocratie, d’égalité et de justice économique et environnementale.
Aux USA, nous faisons grand cas de tout ce qui a des effets sur l’économie, les services médicaux, l’éducation, l’environnement, la justice pénale, l’immigration et, tout récemment, les candidats à la Cour Suprême. Ces enjeux revêtent tous une énorme importance.
Exception faite des crises immédiates et dramatiques, la politique étrangère n’est pourtant pas ce qui suscite le plus d’attention ou de débats. En fait, certains analystes sont d’avis qu’en général, nous avons la politique étrangère d’un seul parti, dans laquelle les différents points de notre approche sont rarement débattus ou contestés.
Les dépenses militaires se montent à 700 milliards de dollars par an, plus que le total des 10 nations suivantes. Nous sommes en guerre en Afghanistan depuis 17 ans, en Irak depuis 15 ans, et engagés militairement au Yémen — qui connaît actuellement une crise humanitaire. [...]
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