Il vient un moment où les grandes entreprises et les multinationales estiment qu'il faut soutenir l'extrême-droite et le fascisme. Et pourtant Lula n'était pas un révolutionnaire. C'était encore trop pour les Etats-Unis et le capitalisme mondialisé ... Car Lula et Dilma Roussef n'avaient rompu les ponts ni avec Cuba, ni avec les régimes de gauche d'Amérique latine.

Qui connaît le nom d’Abílio Diniz en France ?

Cet homme est pourtant l’un des magnats des affaires du Brésil, ancien patron d’un grand groupe de supermarchés du pays, le groupe Pão de Açúcar, racheté en 2012 par le groupe français Casino. Abílio Diniz figure parmi les 700 milliardaires les plus riches du monde selon le magazine états-unien Forbes. Il est devenu en 2016 l’un des principaux actionnaires de la multinationale française Carrefour [1]. À travers sa société Stanhore International Trading, Abílio Diniz détient plus de 7 % du capital de Carrefour, ce qui fait de lui le deuxième actionnaire de l’entreprise française derrière la société Galfa, de la famille Moulin, propriétaire des Galeries Lafayette [2]. En toute logique, le milliardaire brésilien est aussi membre du conseil d’administration de Carrefour. L’enseigne française est devenue l’un des gros acteurs de la grande distribution au Brésil, avec plus de 600 magasins à travers le pays. [...]
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