© INTS KALNINS Source: Reuters - Système électronique d'autorisation de voyage (image d'illustration).
La «libre circulation des personnes» est souvent présentée comme un acquis fondamental de l'UE. Mais le concept s'avère aussi être un élément de langage légitimant des politiques supranationales, parfois génératrices de tensions diplomatiques.
Instaurée dès le traité de Rome sous le nom de «libre circulation des travailleurs», la liberté de circuler au sein de l'Union européenne (UE) est régulièrement mise en avant dans le discours valorisant le projet de construction européenne. De la fondation Robert Schuman à l'institut Jacques Delors, les promoteurs de l'Europe l'affirment à l'unisson : la libre circulation des personnes est un «acquis fondamental de l'Union européenne», elle est «ressentie comme l’un des résultats les plus positifs [de l'UE] par ses citoyens».
De même, le dossier est ardemment défendu par le patronat. Pierre Gattaz, ancien président du Medef, affirme par exemple dans sa tribune «Chefs d’entreprises: défendons l’Europe!», parue en juin 2018 sur le site L'Opinion : «La liberté de circulation [...] est une nécessité absolue pour construire une Europe forte. Ne la remettons pas en cause.»[...]
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