
La balance migratoire du Venezuela n’a jamais été négative au cours de son histoire. A la différence d’autres pays de la région et d’ailleurs, le Venezuela n’avait jamais connu le départ massif de ses concitoyens.
Bien au contraire, le pays caribéen a toujours été une terre d’accueil pour ceux qui rêvaient d’un second départ que ne pouvaient leur offrir leur patrie d’origine. En premier lieu, les Colombiens fuyant la guerre et les politiques d’austérité dans leur pays. Ils sont plus de quatre millions à avoir passé la frontière et à s’être établis au Venezuela. Mais aussi l’Equateur dont la communauté établie au Venezuela reste la plus grande en Amérique Latine. De nombreux citoyens du cône sud du continent ont aussi trouvé refuge dans le pays de Bolivar au moment où la botte militaire écrasait dans le sang toute velléité démocratique au Chili, en Uruguay, ou en Argentine.
Cette immigration massive ne s’arrête pas aux pays de la région. Le Venezuela compte une des plus grande communauté syro-libanaise de la région, et par vagues successives des milliers d’Espagnols, d’Italiens et de Portugais sont venus s’y enraciner. [...]
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