Pourquoi avons-nous tant de mal à avoir une positon claire sur l’Europe ?
Parce que la démocratie du parti n’a pas été respectée…
Parce qu’il y a eu un brutal changement de notre politique pour lequel l’assentiment des militants n’a jamais été sollicité.
Il n’y a pas eu discussion mais inflexion au jour le jour sans la moindre ligne directrice autre que de suivre le PS. Notons que la manière dont aujourd’hui, alors que les élections européennes s’approchent, notre secrétaire national affirme qu’il faut une liste qui regroupe la gauche (sauf le PS), en oubliant que sur cette question européenne, des gens comme les Verts et Benoit Hamon ont la même position que le PS de hollande et celle de Macron. On comprend que dans ce cas « les ambiguïtés », le mot est faible, de Robert Hue n’ont pas à être analysées pas plus d’ailleurs que le Congrès de Martigues et la destruction de notre parti , ce qui fait que cela vide le Congrès dit extraordinaire de son contenu. La dérive se poursuit alors qu’il faut un Congrès extraordinaire qui s’empare de cette question, comme d’autres.
L’actuelle proposition de base commune ne correspond pas à cette exigence.
Sur l’ensemble des questions internationales, le militant n’est pas plus sollicité et pour les mêmes raisons. Cette perte de souveraineté qui consiste à ne pas avoir de politique autonome du moins lisible pour ses militants a été initiée par Robert Hue.
C’est un ami Pascal Brula qui récemment reprenait dans une brève l’origine du changement à 180 ° de la politique du parti à l’égard de l’Europe. « Julian Mischi dans son livre « Le communisme désarmé(1) », écrivait-il, nous apprend que Hue a accepté de participer au gouvernement Jospin sur la base d’un changement de la politique européenne du PCF. On a vu ce que ça a donné, notamment avec Gayssot qui a mis en œuvre la directive qui ouvrait la voie à la privatisation de la SNCF. Je me souviens qu’après son arrivée à la direction du parti, Hue a changé le thème d’une manif qui avait été décidée par l’équipe Marchais et devait avoir lieu à Dunkerque, de manif contre l’euro en manif pour l’emploi ! Il faut relire les analyses de la bataille contre le traité de Maastricht (Casanova, Picard-Weyl…). Avec Hue, la seule décision sur laquelle les adhérents ont eu à se prononcer, est l’adhésion au PGE, objet d’un vote ; toutefois, l’argumentation pour voter oui, devant la résistance très forte du parti, avait été de dire » cela ne nous engage en rien et nous permettra de toucher les subventions». [...]
Lire la suite ci-dessous sur le blog "Histoire et société":