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Si les cliniques privées se portent bien, les hôpitaux publics restent lourdement endettés
Avec un taux d'endettement au plus bas, les cliniques privées se portent bien. Des chiffres qui contrastent avec ceux des établissements publics.

Ci-contre la clinique privée de l'estuaire au Havre. Elle est appelée indûment "hôpital"
La rentabilité des cliniques privées atteint son plus haut niveau depuis dix ans, selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publiée mardi 26 juin.

Les cliniques Méridienne, Europe et Mathilde à Rouen sont désormais la propriété du groupe Vivalto Santé qui se porte très bien. Mieux que les malades et les personnels.
En 2016, la rentabilité des cliniques privées a progressé de 0,6 point, et atteint son plus haut niveau depuis 2006, représentant 3,6% du chiffre d'affaires. Selon l'étude, c'est notamment grâce au crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), mis en place sous le quinquennat de François Hollande, et dont de nombreuses cliniques ont bénéficié.

La clinique de l'Europe à Rouen, propriété du groupe Vivalto
Un taux d'endettement au plus bas pour les cliniques privées
Par ailleurs, le taux d'endettement des cliniques privées est à un des plus bas niveaux depuis dix ans, s'établissant à 35,4% des ressources stables. En revanche, la situation financière des hôpitaux publics n'est pas aussi bonne. Si leur déficit global se réduit de moitié, à 190 millions d'euros, le taux d'endettement continue de progresser, avec une hausse d'un point, pour atteindre 51,5% des ressources.
L'étude montre par ailleurs que les cliniques privées privilégient l'ambulatoire et réalisent la moitié de leur activité en chirurgie, tandis que les interventions complexes, les soins de longue durée, la psychiatrie et les urgences relèvent principalement des hôpitaux publics.
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