110 millions d’électeurs russes étaient appelés, le 18 mars, à élire leur président. La participation, un enjeu important du scrutin, s’est élevée à 67,4%, soit 2,1 points de plus qu’en 2012.
Vladimir Poutine a été réélu pour un mandat de six ans avec 76,7% des suffrages. Même s’il partait ultra-favori, ce résultat a de quoi réjouir l’hôte du Kremlin, qui progresse de 13,1 points par rapport à 2012.
Les facteurs de ce succès sont connus : pour une grande majorité de ses concitoyens, il symbolise et assure la stabilité du pays, et a rendu à ce dernier sa place et sa dignité sur la scène internationale ; il incarne celui qui a sorti la Russie du cauchemar qu’a représenté la période Eltsine (1991-1999), caractérisée tout à la fois par un cataclysme social sans précédent et par une vassalisation vis-à-vis de l’Occident.
Le scrutin se déroulait quatre ans jours pour jour après le retour – non reconnu par les Occidentaux – de la Crimée au sein de la « mère-patrie » russe, un événement qui avait à l’époque fait grimper la popularité du chef de l’Etat. Les électeurs de Crimée – dont la population s’est toujours sentie russe très majoritairement – ont d’ailleurs plébiscité Vladimir Poutine lors de ce présent scrutin.[...]
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