Contrairement à ce que laisse sous-entendre le titre et l'article ci-dessous, Lactalis n'est pas une multinationale exceptionnelle. Toutes cherchent à faire un profit maximal. Aux dépens des populations et des salariés, souvent de l'environnement. Aucune n'a de préoccupation écologique, sanitaire ou humaine.
La preuve : la pêche électrique promue par les lobbys bruxellois et contre laquelle vient de voter le parlement européen. Parce que des luttes se sont développées.
La preuve : les salariés victimes de l'amiante, déboutés au motif qu'on ne pourrait pas attribuer à la seule pollution par l'amiante les cancers dûs à l'amiante.
La preuve, les multiples infractions de l'industrie pharmaceutique ...
Le capitalisme n'est ni amendable, ni réformable.
Alors que des perquisitions ont eu lieu au siège de Lactalis à Laval et dans l'usine de Craon (Mayenne), le groupe connu pour son manque de transparence, tente de donner le change avec un mea culpa dans une interview inédite dans la presse. Mais cela ne suffira pas. Avec cette affaire, le leader mondial du lait risque de payer au prix fort son opacité et l'absence de politique de responsabilité sociale et sociétale.

Des éleveurs laitiers bloquent une laiterie de Lactalis près de Laval le 23 mars 2016.
Jean-François Monier AFP
Il compte 75 000 salariés à travers 85 pays, 246 sites de production, pèse plus de 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires et fabrique quelques-uns des produits préférés des Français (Camembert Président, roquefort Société, mozzarella Galbani, feta Salakis, crème fraîche Bridelice, beurre Bridelight, lait Lactel...).
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