Je vous l’avais annoncé… dans l’huma… Un congrès pourquoi faire?


Comme je vous l’avais annoncé, le Congrès »extraordinaire » se noiera-t-il dans la même soupe que le précédent (entre les primaires à gauche et le vote pour Mélenchon), le tout pour faire un plus avancer vers notre effacement ? C’était prévisible vu l’obstination mise par Pierre laurent à nous conduire vers la socia- démocratie, conserver le nom de PCF puisqu’on ne peut pas faire autrement mais en faire une coquille vide. le tout sous couvert de « rassemblement » sans contenu autre que celui d’une social-démocratie complètement déconsidérée? Bref choisir la stratégie qui fut celle du parti communiste italien et qui a conduit la gauche italienne là où elle est. L’opération Georges Marchais chantre de l’eurocommunisme après celle Révolution d’Octobre apologie du trotskisme n’avait pas d’autre but. Et le congrès « extraordinaire conduit toujours aux mêmes buts.
Cela sera facilité par le choix de la date du Congrès repoussé sous couvert d’élaboration commune et de multiplication des « chantiers », le refus de tout bilan et l’art de diriger la colère contre le seul Mélenchon en oubliant qui l’a fait roi. Mais il y a aussi désormais la transformation de l’assemblée européenne, la suppression des députés britanniques une cinquantaine et la création de listes transnationales, un autre mode d’intégration européenne dans laquelle nous nous retrouverions avec hamon et d’autres pro-européens convaincus. (note de danielle Bleitrach)
Au PCF – Parti Communiste Français, Anne Sabourin, en charge des affaires européennes, attend le conseil national du 30 et 31 mars pour soumettre les orientations stratégiques et électorales prises par le PCF. Pour l’heure, la place du Colonel-Fabien assure s’être contentée d’envoyer des courriers pour rencontrer les représentants de gauche (le Diem25 français, mais aussi la France insoumise, Génération.s, EE-LV, le MRC et République & Socialisme) en vue des européennes. « Avant de prendre des décisions, on veut parler du fond et écouter ce que chacun a à dire », explique Anne Sabourin. Si Benoît Hamon et Pierre Laurent pourraient se rencontrer cette semaine. Jean-Luc Mélenchon, est le seul à n’avoir pas encore répondu.
Mais pas question pour l’instant de choisir entre la ligne Hamon-Varoufakis et la ligne Mélenchon, assure-t-on au PCF. « On veut être un trait d’union entre tout le monde car il ne faut surtout pas se laisser piéger par le débat “pour” ou “contre” l’Europe », poursuit Anne Sabourin. Si la communiste souligne que le PCF est très majoritairement sur la ligne du « changement radical », elle avoue néanmoins que « pour la grande majorité des communistes, sortir de l’union ne serait en aucun cas une solution."
