Vidéo invoquée mais invisible, policiers « blessés » mais valides… Un an après, l’audience en appel d’un jeune communiste a révélé un dossier digne d’un procès politique.
Pour une fois, Lyonnais et Stéphanois ont rangé leur rivalité proverbiale au placard. Devant le palais de justice historique de Lyon, environ deux cents militants de la CGT, du PCF et des Jeunes communistes (JC) du Rhône et de la Loire, drapeaux et banderoles en main, font résonner les vingt-quatre colonnes d’un « tous ensemble ! » déterminé en ce lundi après-midi. Un rassemblement pour soutenir Martin Pontier, militant syndical et communiste, qui fait appel de sa condamnation pour violences contre des agents de police lors d’une manifestation contre la loi El Khomri (lire notre édition du 7 septembre 2016). Le jeune homme, aujourd’hui assistant d’éducation dans un lycée à Marseille, avait été condamné le 6 septembre 2016 en première instance par le tribunal correctionnel de Saint-Étienne à huit mois de prison avec sursis, 3 850 euros de dommages et intérêts et cinq ans de mise à l’épreuve. Une sanction d’autant plus lourde de conséquences pour ce militant de 25 ans, fraîchement diplômé d’un master 2 de sociologie, qu’il espérait travailler dans l’enseignement ou la recherche publique. Un choix de carrière compromis – au moins temporairement – par l’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire. [...]
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Loi el khomri. À Lyon, le procès d'un " surhomme "
Vidéo invoquée mais invisible, policiers " blessés " mais valides... Un an après, l'audience en appel d'un jeune communiste a révélé un dossier digne d'un procès politique.
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