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L'Agence régionale de santé (ARS) de Normandie prévoit de revoir avec chaque établissement le montant et le niveau des aides financières versées dans le cadre du fonds d'intervention régional (FIR). Des élus s'inquiètent des conséquences sur les comptes des hôpitaux de leur territoire.
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Hôpitaux en Normandie : des élus inquiets de baisses de dotations de l'ARS
L'Agence régionale de santé (ARS) de Normandie prévoit de revoir avec chaque établissement le montant et le niveau des aides financières versées dans le cadre du fonds d'intervention régiona...
Depuis 1983 les contre-réformes se sont succédées pour les hôpitaux, aggravant plus profondément à chaque fois les conditions de travail pour les personnels et les conditions de soin pour les malades.
"Les lois de financement de la Sécurité Sociale votées depuis 2012 n’ont cessé de diminuer le budget de l’hôpital public. Et aujourd’hui, c’est une purge encore beaucoup plus violente qui s’effectue avec le « pacte de responsabilité ». Les conséquences de cette politique sur les effectifs des établissements hospitaliers publics sont spectaculaires : 860 millions d’euros de « maitrise de la masse salariale », ce qui équivaut à 22 000 suppressions de postes supplémentaires (soit 2 % des effectifs de la fonction publique hospitalière) d’ici à 2017." ( Note du 19 janvier 2017 - CGT-Santé)
L'hôpital public et ses soignants sont au bord de la rupture. La colère monte. La question est de savoir jusqu'à quand les personnels, les malades et leurs familles pourront supporter ces dégradations incessantes de leurs conditions de travail et de soins.
La CGT-Santé alerte depuis longtemps sur la situation des hôpitaux publics et privés. Les mouvements de grève très nombreux dans les hôpitaux et cliniques de France témoignent que l'exaspération est grandissante. Elle met ainsi en garde :
"Le travail des soignants tend à être réduit à sa part purement technique, la plus standardisée possible, au détriment de toute dimension relationnelle, pourtant indispensable à la qualité des actes ; ce qui contribue à une déshumanisation du soin, la disparition d’un cadre collectif de travail et la perte de signification de ce travail, jugé comme insatisfaisant alors qu’on s’y épuise.
Le personnel soignant voit sa part d’activités administratives augmenter, avec une multiplication des procédures, des réglementations et des objectifs, parfois incompatibles entre eux, paralysant les personnels dans des situations susceptibles d’engendrer du mal être ou de la souffrance, au détriment du temps passé avec le patient : « on ne peut plus faire notre travail », « je n’ai plus le temps de leur parler »...
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Les mauvaises conditions de travail engendrent des arrêts de courte durée, non pris en compte dans la politique de remplacement, qui alimentent le cercle vicieux de la dégradation de la vie au travail. Cela se traduit par des personnels sous traitement (médicamenteux et/ou psychologique), une augmentation de burn-out, et malheureusement en 2016, un nombre important de suicides ou de tentatives liés au travail et touchant toutes catégories professionnelles soignant ou non." ( Note du 19 janvier 2017 - CGT Santé et action sociale)
Nos dirigeants politiques - de droite et du PS - y restent sourds. C'est qu'ils ont choisi de mettre en oeuvre la politique austéritaire de l'UE et cette idéologie libérale est mortifère.
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