Madame Theresa May a donc annoncé son plan pour mettre en œuvre ce que l’on appelle le « Brexit », soit la séparation entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Elle a choisi, en définitive ce que l’on appelle la solution « dure » ou le « hard Brexit », c’est à dire la rupture avec le marché unique.
« Brexit means Brexit » : un divorce est un divorce
Cette option se comprend si l’on considère ce que le « marché unique » est devenu : tout à la fois un monstre de complexité, avec des réglementations de plus en plus tatillonnes mais aussi un instrument qui empêche les pays de l’Union européenne de défendre leurs propres intérêts. La délégation de pouvoir dont jouissent tant la Commission de Bruxelles que les diverses institutions européennes, dont il faut ici rappeler que aucunes n’est élues, conduisent à imposer des règles au-delà de ce qui peut s’avérer nécessaire pour l’économie d’un pays particulier. Le marché unique est ainsi devenu un rouleau compresseur qui prétend éliminer les différences entre des économies qui, pourtant, s’avèrent différentes. En fait, la marché unique a même entraîné un accroissement de ces divergences entre les économies de l’UE, ce que j’ai appelé, dans différents textes le processus « d’euro-divergence »[1].[...]
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