La CGT refuse l'arrivée dans la sous-traitance navale, d'un nouveau statut venu du BTP : le CDI de chantier. Dans ce secteur, le contrat hybride (ni CDI ni CDD) encadre certaines tâches (électricité, gros œuvre…) mais ne dure pas forcément l’intégralité du chantier.
« C’est un outil de flexibilité ultraprécaire qui transforme les salariés en tâcherons car le contrat peut s’arrêter à tout moment, prévient l'organisation syndicale. Les intérimaires vont être les premières victimes de ce plan, et dans la navale ils sont nombreux. »
Pour le syndicat majoritaire de STX, le CDIC est « la fin de la prime de précarité (10 % du salaire), la perte des acquis liés aux mutuelles, au droit à la formation et à l’ancienneté. La perte en pouvoir d’achat serait de 200 € à 300 €. »