Le Conseil européen des 20 et 21 octobre avait trois points essentiels à son ordre du jour : le commerce international et les traités de libre échange ; les suites de la crise migratoire ; et les rapports avec la Russie (infos et analyses dans Ruptures à paraître le 27/10/16).
Le premier point a été plombé par le refus wallon d’entériner le projet d’accord UE-Canada, le CETA. Le deuxième a fait l’objet de peu de commentaires, alors que la mise en place d’une police des frontières nantie d’un quasi-statut fédéral est tout sauf anodin… Quant aux relations avec la Russie, elles sont au plus bas, quelques pays, dont l’Italie, ayant cependant évité que ne soient évoquées des sanctions supplémentaires.
La présence de Theresa May parmi les chefs d’Etat et de gouvernement a été l’occasion de constater que la détermination du Premier ministre britannique ne faiblit pas.
Un sujet, cependant, a été presque totalement ignoré par les médias : le chef du gouvernement néerlandais, le libéral Mark Rutte, devait faire le point devant ses collègues sur l’impasse institutionnelle qui dure depuis le 6 avril dernier.
Ce jour-là en effet, les citoyens des Pays-Bas votaient Non à l’accord de « partenariat » – incluant un large volet de libre échange – entre l’Union européenne et l’Ukraine. Un verdict qui trahissait en réalité le ras-le-bol qui monte, un peu partout, face à l’UE.
Certes, le résultat de la consultation est légalement non contraignant : le Parlement peut décider de passer outre. Mais telle n’est pas l’intention des députés de ce pays. Compte tenu de l’état d’esprit populaire, cela relèverait du suicide politique.
[...]
Lire la suite sur le site de Ruptures ici :http://ruptures-presse.fr/referendum-rutte-ukraine-bruxelles/
commenter cet article …