La directrice générale du FMI Christine Lagarde a plaidé, mercredi, pour un développement des relations commerciales, synonymes de croissance et de prix bas.
La fermeture des frontières ne ferait qu’aggraver les inégalités de revenus, selon Christine Lagarde.
« Ne nuisez pas » à l'économie mondiale. A quelques jours de la tenue, à Washington, de l'assemblée annuelle du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, sa directrice générale, a mis en garde les chefs d'Etat et de gouvernement contre toute velléité protectionniste. Dans un discours à Northwestern University, à Chicago mercredi, elle assure que « restreindre le commerce est clairement un exemple de mauvaise pratique économique. Au lieu d'aider ces secteurs de l'économie qu'il est censé protéger, l'arrêt du commerce dénierait aux salariés et aux familles toutes opportunités économiques, ferait des ravages dans les chaînes de production et augmenterait le coût de bon nombre de produits de base ». Plaidant une nouvelle fois pour la conclusion d'accords commerciaux multilatéraux, elle a néanmoins souligné l'importance d'un bénéfice équitable et partagé d'un accroissement du commerce. Un appel qui sonne creux, alors que les négociations à l'Organisation mondiale du commerce sont toujours enlisées, que l'Union européenne et les Etats-Unis devraient mettre en sourdine leurs négociations sur le partenariat transatlantique et que l'accord conclu entre les Etats-Unis et 11 nations riveraines du Pacifique est loin d'être ratifié par le Congrès. [...]
Et la dame s'y connait! N'a-t-elle pas été avocate de Monsanto ? Sans compter que ses oracles économiques sont sans appel.
Voici ce que Madame Lagarde déclarait le 17 Août 2007 dans "Le Parisien".
« Ce n’est pas un krach […] Nous assistons aujourd’hui à un ajustement […] une correction financière, certes brutale mais prévisible. »
Y.G.
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