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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

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Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 22:02
Saint-Étienne : relaxe pour trois militants anti-loi travail

Par France Bleu Saint-Étienne Loire mercredi 13 juillet 2016 à 11:37

Les quatre militants saluent leurs soutiens avant de comparaître au palais de justice

Les quatre militants saluent leurs soutiens avant de comparaître au palais de justice © Radio France - (Julie Szmul)

Quatre militants anti-loi travail étaient convoqués devant la justice en début d'après-midi à Saint-Étienne, pour des faits remontant au 12 mai dernier. Trois sont relaxés. Pour le quatrième, la décision est mise en délibéré au 6 septembre.

Les prévenus, âgés de 24 à 29 ans, comparaissent en début d'après-midi au palais de justice de Saint-Étienne pour s'être introduits dans la permanence du député socialiste de la Loire Jean-Louis Gagnaire le 12 mai dernier, en marge d'un autre rassemblement contre la loi travail. Des violences leurs sont également reprochées à l'encontre de policiers intervenus lors de cette manifestation.

L'action du 12 mai était purement symbolique. Elle avait pour but d'interpeller les élus. Ils ont des comptes à rendre au peuple, ils ne sont pas intouchables - Jules, l'un des militants jugés ce mercredi

Des peines de quatre à douze mois de prison avec sursis requises pour trois prévenus

Lors de l'audience, il est décidé de juger trois des prévenus ensemble, et le quatrième ensuite. Pendant les plaidoiries concernant le cas des trois premiers prévenus, l'avocat du député Jean-Louis Gagnaire, Maître Paquet demande que les militants remboursent la somme de 700 euros, ce qui correspond à la franchise de l'assurance pour changer la serrure de la porte de la permanence de l'élu. Un euro symbolique est également demandé pour préjudice moral.  Maître Mraben, l'avocat des cinq policiers qui se sont portés partie civile, demande lui à l'encontre d'un seul des prévenus, soupçonné de violences envers les forces de l'ordre, trois amendes de 1500 euros  (pour les policiers qui ont eu 3 jours d'ITT) et deux amendes de 2000 euros (pour les deux autres policiers, qui ont eu 5 jours d'ITT). Soit un total de 8500 euros d'amende. L'avocat des policiers ne demande rien pour les deux autres prévenus.

Le procureur de la République de Saint-Étienne, Jean-Daniel Regnault, requiert lui à l'encontre de ce militant soupçonné de violences, un an de prison avec sursis, 600 euros d'amende et l'interdiction d'exercer dans la fonction publique pendant cinq ans. Pour les deux autres prévenus jugés en même temps, le procureur demande quatre mois de prison avec sursis, 500 euros d'amende et deux ans d'interdiction d'exercer dans la fonction publique. Les avocats des prévenus ont demandé la relaxe pour tous les faits reprochés à leurs clients.

Trois mois de prison ferme demandés pour le quatrième prévenu

Après une suspension d'audience, le tribunal se penche sur le cas du quatrième prévenu, jugé uniquement pour les violences envers les forces de l'ordre puisqu'il est resté en dehors de la permanence parlementaire le 12 mai dernier. Sept policiers sont partie civile et leur avocat, Maître Mraben, demande 7000 euros de dommages et intérêts. Le procureur requiert lui 18 mois de prison dont trois ferme, ainsi que l'indemnisation des victimes et l'interdiction d'exercer dans la fonction publique pendant cinq ans.

À l'issue d'une nouvelle suspension, la décision est rendue pour les trois premiers prévenus : la relaxe est prononcée. Concernant le quatrième prévenu, la décision est mise en délibéré au 6 septembre 2016.

Plus de 400 personnes venues soutenir les prévenus

Avant l'audience au tribunal, un rassemblement de soutien aux jeunes militants a été organisé entre la Bourse du travail et le palais de justice. Le défilé réunit plus de 400 personnes, venues aussi, une fois de plus, dénoncer la loi travail. À 11h30 le cortège, composé d'environ 400 personnes, s'apprête à partir en direction du palais de justice de Saint-Étienne. Un cortège composé à la fois de personnes venues soutenir les militants convoqués devant la justice, et d'opposants à la loi travail. De nombreux manifestants brandissent des drapeaux estampillés CGT. Ils défilent en scandant : "Relaxe pour nos camarades". [...]

 

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Bcp de drapeaux, de chants, de slogans dans le cortège qui traverse la place de l'hôtel de ville

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