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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
25 juin 2016 6 25 /06 /juin /2016 14:28
Le compteur électrique de la permanence de Janine Dubié a été enlevé de son boitier./ photo Thierry Jouve.
Le compteur électrique de la permanence de Janine Dubié a été enlevé de son boitier./ photo Thierry Jouve.
Ces deux députés de la majorité avaient déjà dû s'expliquer devant une délégation intersyndicale et des représentants de Nuit Debout.  Apparemment, ils n'avaient pas dû comprendre.   C'est sans doute pourquoi l'intersyndicale a dû faire appel à des arguments plus pédagogiques pour leur faire comprendre l'importance du monde du travail et la nécessité de prendre en compte ses revendications.
mardi 10 mai 2016 par Rédaction sur Tarbes-info.com

L’intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires et les membres du collectif « Nuit Debout » ont rencontré lundi midi les députés de la majorité gouvernementale Jeanine Dubié et Jean Glavany sur le parking de la permanence de Madame Dubié à Odos. Un débat houleux a eu lieu pendant plus d’une heure entre les deux députés et près de 80 opposants au projet de loi El Khomri.

La rencontre espérée a enfin eu lieu lundi, en plein air, sur le parking d’une permanence parlementaire d’Odos, entre deux députés des Hautes-Pyrénées, les syndicats opposés au projet de loi El Khomri et des participants aux « Nuits Debout ». Jeanine Dubié, députée PRG et Jean Glavany, député PS, ont pu mesurer, pendant plus d’une heure d’un échange très vif, la colère des 80 personnes présentes qui s’estiment trahies par un gouvernement dont elles croyaient partager les valeurs.

 « Nous pensons que, pour des députés de gauche, être du côté des salariés signifie voter contre cette loi infâme », lance François Dousseau, secrétaire de l’UD CGT. « Jaurès avait dit : ‘la démocratie s’arrête à la porte de l’entreprise’. La relation entre un employeur et un salarié n’est jamais égalitaire. Le Code du travail est conçu pour protéger les plus faibles. Avec cette loi, les renards seront libres de dévaster le poulailler », explique José Navarro, du bureau de l’UD CGT, faisant appel à des images audacieuses. « Vous n’avez pas été élus pour détruire, en quelques jours, 130 ans d’acquis sociaux », ajoute Gérard Omer, secrétaire général de FO 65. « Nous représentons les citoyens, mais aussi et avant tout, les salariés ! ».

Les participants au collectif « Nuit Debout » ne sont pas en reste dans ce débat houleux. « En tant qu’élus, vous devriez donner l’exemple », assure Guillaume, qui demande aux deux parlementaires « de penser à nos enfants quand il faudra voter ». Un autre membre du Collectif suggère aux élus de « consulter l’inspecteur du travail Gérard Filoche, qui pourra leur expliquer la loi El Khomri s’ils ne l’ont pas comprise ».

Face à ce déluge de critiques, les députés se défendent à grand peine. « J’ai déposé 30 amendements, et j’attends de voir s’ils seront ou non adoptés par l’Assemblée », précise Jeanine Dubié, qui souhaite « voter en cohérence avec la position du groupe radical de gauche ». La députée souligne avoir déposé un amendement pour « élargir le périmètre d’évaluation de la situation des entreprises au-delà de la France, à l’échelle de l’Europe et de la Suisse ». Mais elle réfute la critique sur l’inversion de la hiérarchie des normes, tout comme Jean Glavany, qui rappelle avoir « refusé catégoriquement d’adopter la première version de la loi El Khomri ».

Interpellé par José Navarro à propos de l’utilité de la loi concernant l’emploi, Jean Glavany souligne qu’il a « toujours considéré que la facilitation des licenciements n’avait pas d’impact positif sur la création d’emploi ». Il ajoute même : « j’aurais pu proposer un amendement appelé ‘zéro CDD’. Morgane, une participante à « Nuit Debout », lui demande quelle est la base idéologique de ce projet de loi. « La recherche de la flexi-sécurité, pour tenter de redonner de la souplesse à l’économie sans fragiliser les salariés », répond le député, soulevant une vague de désapprobation dans l’assistance. Jeanine Dubié et Jean Glavany assurent essayer de tenir compte des difficultés rencontrées par les patrons des PME et des TPE de leurs circonscriptions.

Gérard Omer évoque la situation des salariés de la plateforme téléphonique de Saint-Laurent-de-Neste, « le bébé Dubié-Durrieu », où une première vague de licenciements n’a pas empêché l’annonce récente d’un nouveau plan social. De son côté, François Dousseau souligne que « nos permanences juridiques sont submergées de salariés maltraités par leurs employeurs, qui ne craignent même plus d’aller devant les Prud’hommes ». Jean Glavany et Jeanine Dubié assurent qu’ils se battront pour que leurs amendements soient pris en compte et que la loi ne soit pas adoptée dans son état actuel. Avant la fin de la rencontre, Gérard Omer leur demande de « prendre soin du Premier Ministre, pour que sa température ne monte pas brutalement de 37°2 le matin à 49°3 l’après-midi ». Un trait d’esprit prophétique, le gouvernement ayant décidé ce mardi après-midi d’engager sa responsabilité en utilisant l’article 49.3 pour tenter de faire passer « en force » la loi El Khomri. Les syndicats ont d’ores et déjà donné rendez-vous aux citoyens dans la rue ce jeudi 12 mai, à 10h30, devant la Bourse du Travail de Tarbes. IIs lancent aussi un appel à tous les salariés pour se rassembler, ce mercredi à 17h, devant la permanence de Jean Glavany à Maubourguet ou devant la permanence de Jeanine Dubié à Odos.

Jean-François Courtille

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