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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 09:26

Recommandations1 de la Commission européenne à la France

– Remettre en cause le SMIC

– Privilégier les accords d'entreprises par rapport à la loi ( Loi Travail rejetée par plus de 70% de Français )

- Réforme du système d'assurance-chômage

– Augmentation de la TVA et baisse des impôts sur les sociétés.

Et bien sûr, elle ne le dit pas, mais la Commission souhaite que M. Valls recourt au 49-3 pour imposer au peuple majoritaire des réformes dont il ne veut pas!  C'est ainsi qu'on peut interprêter ces dernières recommandations, en pleine mobilisation des salariés contre la loi Travail.  Silence dans les médias sur les recommandations de la commission ! En résumé, qu'est-ce que la démocratie ?  La souveraineté du peuple ou la dictature des élites minoritaires au service du patronat ?

 

1 - Ces recommandations seront ratifiées ensuite par le conseil européen ( composé des chefs d'Etat et ministres européens).  Elles sont en général modifiées seulement à la marge.  Concernant le code du travail, elles sont les mêmes que celles qui avaient été adressées à la France en Juillet 2015 et qui ont été la matrice du projet de loi Travail que plus de 70% des Français rejettent.

18 mai 2016 - Recommandations de la Commission européenne – Satisfaire toutes les revendications du patronat – De fait, ne pas respecter la volonté et la souveraineté du peuple de France (70% opposés à la loi Travail) et faire passer la loi El Khomri et au-delà... – Quand manifesterons-nous enfin contre les diktats de l'Union européenne et ses ingérences dans la politique française ?

par

 

Le 18 mai, à la veille d’une nouvelle journée de manifestations contre la loi travail, la Commission européenne publiait ses recommandations aux pays de l’Union européenne en matière d’économie. C’est ce qu’on appelle le “semestre européen”, un dispositif chargé depuis 2011 de surveiller les politiques économiques et budgétaires dans l’UE. Dans les faits, ces recommandations régulières de la Commission aux gouvernements des pays membres ont pour rôle de leur forcer la main pour réformer leur droit du travail. En février dernier, le semestre européen critiquait par exemple un marché du travail français jugé trop « rigide », dans lequel la protection contre les licenciements serait trop élevée [1].

À nouveau, les prescriptions de Bruxelles transmises mercredi ressemblent à s’en méprendre à un argumentaire du plus dogmatique des néolibéraux. « Dans le contexte actuel de chômage élevé, le coût du travail au salaire minimum risque de freiner l’emploi des personnes peu qualifiées, dit la Commission. Qui préconise de « veiller à ce que les réductions du coût du travail soient pérennisées et que les évolutions du salaire minimum soient compatibles avec la création d’emplois et la compétitivité ». Traduction : que le salaire minium n’augmente surtout pas.

Autre point sur lequel insiste la Commission, et qui est au centre de la loi travail : l’exigence de donner plus de libertés aux entreprises pour déroger aux accords de branches, qui protègent pourtant les salariés d’un rapport de force déséquilibré au sein d’un même secteur, et fixent le cadre – salaires, horaires, protections sociales... – dans lequel ils exercent leur métier. « Les réformes menées récemment n’ont donné aux employeurs que peu de possibilités pour déroger aux accords de branche. Cela concerne tous les aspects des conditions d’emploi, notamment les salaires, le temps de travail et les conditions de travail, et limite la capacité des entreprises à moduler leurs effectifs en fonction de leurs besoins », fait valoir la Commission. « Les dérogations aux accords de branche et aux dispositions juridiques générales sur les conditions d’emploi, par l’intermédiaire d’accords d’entreprise, pourraient être facilitées, en concertation avec les partenaires sociaux ». C’est justement ce que le gouvernement veut faire avec la nouvelle loi travail. Les recommandations de Bruxelles reprennent aussi textuellement l’argument selon lequel c’est la protection des salariés en CDI qui pénaliserait les précaire et les chômeurs… Sans expliquer par quel mécanisme une protection précarise...

Mais ce n’est pas tout. Le semestre européen demande aussi à la France d’ « entreprendre une réforme du système d’assurance-chômage afin d’en rétablir la viabilité budgétaire ». Et veut aussi que Paris réduise l’impôt sur les sociétés tout en augmentant la TVA. Rappelons que l’impôt sur les sociétés est prélevé sur les bénéfices d’une entreprise, tandis que la TVA pèse de la même manière sur tout le monde, que l’on soit salarié au Smic ou PDG millionnaire. Manuel Valls en fera-t-il son nouvel ordre de mission...

Ci-dessous un lien vers les recommandations de la Commission européenne.

Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant dans la bataille contre la loi Travail ? 

Est-ce qu'on continue à faire comme si la commission de Bruxelles et l'Union européenne n'existaient pas, ne disaient rien, ne prenaient aucune décision ?

ou bien est-ce qu'on les désigne enfin comme un des ennemis à combattre et l'instrument politique et institutionnel du patronat européen et mondial, du capitalisme du XXIème siècle, le capitalisme mondialisé ?

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