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General Electric : manifestation européenne de plus de 2 500 salariés à La Défense
France Info, 9 avril 2016 - Extraits.
Des salariés de General Electric venus de toute l’Europe ont manifesté, ce vendredi après-midi, à La Défense à Paris pour réclamer des négociations après l’annonce d’un plan de restructuration qui menace 6.500 emplois en Europe.
Ils sont Allemands, Suisses, Espagnols, Polonais ou Français : entre 2.500 et 3.000 salariés de General Electric ont manifesté, ce vendredi, sur le parvis de la Défense (Puteaux), le quartier d’affaires de l’ouest parisien.
6.500 emplois supprimés
Au son des sifflets, klaxons et crécelles, et brandissant des banderoles où on pouvait lire en plusieurs langues : « Arrêtez le massacre des emplois », les manifestants dénonçaient le plan de restructuration du géant mondial de l’énergie et des transports qui prévoit la suppression de 6.500 emplois à l’échelle européenne (sur 35.000) dont 1.700 en Allemagne, 1.300 en Suisse, 765 en France (dont 360 à Levallois, au siège), environ 500 au Royaume-Uni comme en Espagne. Le plan a été annoncé par GE en janvier dernier, quelques mois après avoir racheté le pôle énergie du Français Alstom. Le groupe américain invoquait alors un marché difficile et la « nécessité de rendre de la compétitivité » aux activités de l’ex-Alstom. Les syndicats demandent à la direction d’étudier leurs contre-propositions.
Une journée d’action à l’échelle européenne
La journée d’action a été coordonnée par les organisations affiliées à la Fédération internationale de syndicats industriALL. Une délégation de Belfort (Territoire de Belfort), non menacé par les suppressions de postes mais touché depuis quatre jours par un mouvement de grève selon la CGT, était présente par solidarité. « Des actions de protestation se déroulaient simultanément dans plus de 40 sites locaux en Allemagne, en France, en Espagne, en Autriche, en Belgique, en République tchèque, en Suède et en Suisse » selon un communiqué d’industriALL.
Un plan de restructuration prévoit la suppression de 6.500 emplois sur l’ensemble des différents sites européens du groupe.
Sur le site LesEchos.fr. - Extraits
[...]C’est d’Allemagnequ’est venu le plus gros contingent, soit environ 700 manifestants, mais d’autres étaient des salariés d’Espagne, d’Italie, de Belgique, de Pologne, de Suisse ou de France. Même une délégation du siège de Belfort, touché depuis quatre jours par un mouvement de grève, était présente par solidarité alors que le site n’est pas menacé par les suppressions de postes.
Selon Laurent Santoire, de la CGT, en sus de ces « 2.500 à 3.000 manifestants », plus d’une quarantaine de manifestations se tenaient ailleurs en Europe, dont une importante à Barcelone. Une délégation devait être reçue à 15h au siège mondial de GRID qui regroupe les activités réseaux électriques du groupe, a indiqué la direction.
Plan de restructuration
Le plan de restructuration annoncé en janvier touche 6.500 des 35.000 ex-Alstom, dont 765 dans les deux ans en France. 1.700 postes seront supprimés en Allemagne, 1.300 en Suisse, environ 500 au Royaume-Uni comme en Espagne. Pour General Electric, qui a racheté en novembre l’ancien pôle énergie d’Alstom , ce sont les difficultés du marché et la « nécessité de rendre de la compétitivité » aux activités de l’ex-Alstom qui justifient ces mesures.
Christophe, la cinquantaine, venu de Mannheim (sud-ouest de l’Allemagne) où 80% des 1.066 emplois sont menacés, a expliqué à l’AFP qu’il manifestait pour « défendre l’emploi » et dit espérer que « cette journée d’action européenne portera(it) ses fruits en faveur d’un vrai plan d’investissement et non pas de casse sociale ».
Au milieu de nombreux drapeaux des syndicats CGT, FO ou du syndicat allemand IG-Metall, et au son des sifflets, klaxons et crécelles, les banderoles proclamaient « arrêtez le massacre des emplois », « 108 ans d’histoire industrielle à la poubelle », ou en anglais « #EUActionDay_GE General Electric: Keep your word, stop job cuts! » (tenez votre promesse, arrêtez les licenciements).
« C’est une première, j’espère que ce ne sera pas une dernière. Le combat continue pour l’emploi et un véritable plan stratégique pour l’avenir », a déclaré Gabriel Artero, président de la CFE-CGC Métallurgie.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/021828059138-ge-au-moins-2000-salaries-manifestent-a-paris-contre-les-suppressions-demplois-1212671.php?rDjjPXDLMUEXvoSY.99
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