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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 23:39

Nous saluons la lutte des Sidel.  Ils ont fait reculer la direction qui projetait 185 suppressions.  Après une lutte opiniâtre et la vigilance des salariés, le nombre de suppressions d'emplois  été revu à la baisse.  Dans le contexte social de ce mois de Février 2016, cette victoire est importante.  Néanmoins Reynald Kubecki, le responsable CGT, a souligné l'impact social désastreux de ces suppressions d'emplois industriels.

Et une fois de plus, le gouvernement a montré sa totale absence et incompétence dans la lutte pour l'emploi industriel.  Pourtant l'emploi industriel est une priorité nationale, tout comme la vie et l'existence des exploitations familiales agricoles.

A quoi sert donc un gouvernement qui n'agit pas face aux désastres économiques et sociaux qui secouent notre pays ?  A quoi sert un ministre de l'économie qui laisse les multinationales dicter leur loi et supprimer des emplois et des usines après avoir extrait du travail des salariés en France le maximum de profits ?  A quoi sert un ministre de l'agriculture qui dit qu'il ne peut rien faire, qui ne veut prendre aucune décision pour garantir des prix minimum aux éleveurs et qui s'incline devant le conseil des ministres européens de l'agriculture ? 

Ces gens là ont abdiqué notre souveraineté nationale.  Ils devraient gouverner et prendre des décisions en France pour répondre aux besoins en France.  Qu'importe Bruxelles.  Qu'importe la "concurrence libre et non faussée" que les Français ont refusée.  Mais le gouvernement Hollande-Valls préfère casser les acquis sociaux sur ordre du patronat et de Bruxelles et accélérer - comme le souhaite l'UE - la disparition des petites et moyennes exploitations  agricoles.  C'est leur choix car ils ont opté pour l'Union Européenne.

AC.

Un accord a été signé entre les représentants du personnel et la direction de l'usine Sidel, près du Havre, vendredi 12 février 2016. Un accord salué de façon unanime.

Mise à jour : 13/02/2016 à 10:51 par Valentine Godquin sur Paris-Normandie

 

Les accords ont été signés après cinq mois de lutte et de négociations. (photo archives)

Pendant cinq mois, les salariés d'usine Sidel à Octeville-sur-Mer, près du Havre (Seine-Maritime) s'étaient mobilisés (Photo d'archives)

Après cinq mois de lutte, et de mouvements de grève, un accord a été signé, vendredi 12 février 2016, entre la direction de l’usine Sidel, à Octeville-sur-Mer, près du Havre (Seine-Maritime), et les représentants du personnel. Dans cette entreprise, leader mondial des équipements pour le conditionnement des liquides alimentaires, les deux parties ont su trouver les termes d’un accord à signer.

Satisfaction pour la direction

Les accords entre Sidel et les syndicats devaient répondre à une volonté tenace des représentants syndicaux de limiter le nombre de suppressions de postes. Après plusieurs mois de négociations, cet accord est salué, par la direction de Sidel.

Nous allons communiquer plus en détails sur les termes de cet accord lundi 15 février 2016 », déclare une porte-parole de Sidel. « On peut d’ores et déjà dire que tout le monde est content".
Des négociations âpres, jusqu’au bout

Sur la page Facebook de la CGT Sidel, la célèbre chanson We are champions de Queen a été posté, vendredi 12 février, en fin d’après-midi :

 

Pour Reynald Kubecki, ces accords ont cependant été signés dans la douleur, au prix de dernières négociations âpres, qui ont semé le doute, jusqu’à la dernière minute.

La semaine dernière, nous avons négocié avec la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) sur le nombre de postes supprimés, et un accord majoritaire cadrant sur le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Les conditions initiales de la direction ont été revues à la baisse, et elle a conditionnée ces discussions sur 92 emplois qui seraient supprimés. Elle voulait un accord majoritaire, à tout prix.

Mais, les quelques jours précédents la signature de cet accord entre les deux parties, la tension a remonté d’un cran. « Le mardi matin, la direction a fait savoir qu’il y avait un veto du groupe sur les 92 postes supprimés au maximum. Jusqu’à mercredi 10 février, au soir, l’intersyndicale a claqué la porte. »

Nous avons des contacts avec la Direccte en disant que la direction a été malhonnête cette semaine, et la Direccte a mis la pression. Ils sont finalement revenus sur les accords de fin de conflit, jeudi matin et vendredi soir, nous avons relu et signé les 135 pages de l’accord.
Deux à trois semaines d’attente

Il faut désormais attendre deux à trois semaines avant que la Direccte donne son avis sur ces accords, avant le lancement du plan de départs volontaires, qui se déroulera sur deux mois. « Nous demeurons mécontents sur ce projet de licenciement économique qui est la conséquence de décisions stratégiques du groupe , regrette Reynald Kubecki.

Nous restons persuadés que l’impact social est désastreux, par cette destruction de l’emploi industriel.

Ce dernier s’avoue toujours inquiets, concernant « le risque de licenciements secs ». Dès le 19 février 2016, les syndicats ont obtenu l’ouverture d’un espace info conseil, par le cabinet de reclassement, avant le lancement du plan de départs volontaires. Si 92 postes sont bel et bien supprimés, l’usine Sidel d’Octeville-sur-Mer perd environ 13 % de son personnel.

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