Sur la chaîne parlementaire, Pierre Laurent a affirmé vouloir travailler à la "victoire de la gauche" en Ile de France … Après avoir voulu « aider la gauche » au début du quinquennat, voilà qu’il donne un brevet de « gauche » aux listes socialistes aux régionales.
Quelle idée les électeurs et les Français vont-ils donc retenir de cette bouillie politique ?
Le PCF soutient les salariés d’Air France, place en tête de liste dans le Val de Marne une salariée d’Air France puis appelle à l’union avec le parti du premier ministre qui traite les salariés en lutte de voyous. Tout en disant que tout ça c’est pour la victoire de la gauche face à la droite.
Quelle gauche ?
Celle qui vote les lois Macron, Rebsamen, les lois contre le code du travail, qui continue le démantèlement des services publics, qui abandonne les salariés de Petroplus, de Chapelle Darblay et bien d’autres encore, en laissant les mains libres aux groupes multinationaux prédateurs ? Celle qui intervient en Syrie ? Celle qui soutient l’OTAN et ses positions va-t-en guerre contre la Russie, son alliance avec la Turquie contre les Kurdes ?
Pierre Laurent est devenu schizophrène et avec lui toute la direction du PCF. Il serait bien plus simple de convenir que le PS est la seconde droite de l’intégration européenne et capitaliste de la France et d’en tirer les conséquences politiques. Yvette Genestal
Invité de l'émission "Parlement hebdo" sur la chaîne parlementaire, Pierre Laurent a d'abord dénoncé "la mascarade orchestrée par Marine Le pen pour se poser en victime alors qu'elle est l'invitée privilégiée des médias". Puis il a abordé la question des régionales en Ile de France.
Voici un extrait de Figaro.fr qui a rendu compte de l'émission :
Ile-de-France: «Je ne vais pas laisser Valérie Pécresse prendre la région»
Pierre Laurent, candidat aux régionales en Ile-de-France, espère-t-il atteindre la barre des 10% au premier tour, score qui lui permettrait de se maintenir au second? «Je travaille pour ça. Si je préside une liste avec l'ambition de présider la région si c'est possible, c'est parce que nous avons des idées», répond le communiste. Au second tour, il n'exclut pas pour autant un rapprochement avec le PS, emmené par Claude Bartolone pour faire bloc face à la droite: «Je ne vais pas laisser Valérie Pécresse prendre la région, donc je veux travailler à une victoire de gauche mais pour des politiques de gauche offensives. Je compte pour ça sur le fait que ma liste arrive le plus haut possible et si possible en tête».