150 à ROUEN pour les libertés syndicales
Les militants CGT s'étaient rassemblés devant le palais de Justice dans le cadre de la journée d'action nationale de la CGT pour défendre les libertés syndicales. Pascal Morel, secrétaire de l'UD-CGT 76 a pris la parole, suivi par une représentante de Solidaires qui s'était joint à la manifestation.
Pas de conquêtes sociales sans conquête et défense des libertés syndicales
Dans son intervention P. Morel rappela l'importance des libertés syndicales et d'une organisation collective des salariés à l'entreprise pour les conquêtes sociales. Aujourd'hui rappela-t-il, "le patronat, le gouvernement, l'Union européenne, veulent institutionnaliser les syndicats pour qu'ils deviennent des outils d'accompagnement" de la politique de la régression sociale.
Faire peur pour faire taire : Partout en France, en Seine-Maritime, les atteintes aux libertés syndicales se multiplient.
"Aujourd'hui, 23 septembre sont convoqués au tribunal correctionnel de Paris cinq militants du syndicat CGT Energie Paris pour atteinte à la liberté du travail alors qu’ils défendaient avec 200 agents le droit au travail d’une collègue licenciée arbitrairement."
"En Seine-Maritime de nombreux militants sont menacés pour leur action syndicale. A Setin, à Martot, un jeune militant est menacé pour avoir voulu créé une section syndicale. A Mac Do à Barentin, les salariés qui voulaient créer une section syndicale sont licenciés. Au Havre cet été la police convoque des militants pour une action insignifiante lors du passage du Tour."
A cela s'ajoute les menaces d'expulsion des locaux syndicaux.
"Avec les lois Rebsamen, Macron, le pouvoir et le patronat entend précariser de plus en plus les salariés pour mieux les mater. "
Des droits nouveaux pour protéger les militants syndicaux et associatifs
La CGT réclame "une loi portant sur des droits nouveaux protégeant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective" et que des "locaux soient mis à disposition des organisations syndicales à titre gracieux par les collectivités locales" pour que les libertés syndicales puissent s'exercer pleinement. Enfin que la loi d'amnistie portant sur « des délits commis lors des mouvements sociaux » soit définitivement votée par l'Assemblée Nationale.
Lu sur le blog de l'UL CGT Dieppe Droits et libertés
23 sept. 2015
Mercredi 23 septembre 2015, une cinquantaine de militants de la CGT se sont réunis symboliquement devant le tribunal de Dieppe, dans le cadre de la journée d'action nationale pour défendre les libertés syndicales.
Le rapport présenté au premier ministre VALLS par l'ancien directeur général du travail, Jean-Denis COMBREXELLE, a donc pour objectif de ramener les salariés au 19ème siècle. La loi du patron prévaut sur l'intérêt général alors que le Code du travail avait été conçu pour rééquilibrer le rapport dans l'entreprise entre les salariés et le patronat. Il protégeait le salarié.
Pour les salariés, une seule voie possible: s'organiser dans le syndicalisme combatif, résister et se mobiliser !
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