01 Sept. 2015, 12h24 | MAJ : 01 Sept. 2015, 13h24
Le bilan s'alourdit à trois morts à Kiev où un troisième policier a succombé, mardi, à ses blessures au lendemain des affrontements devant le parlement à Kiev entre forces de l'ordre et militants d'extrême droite opposés à une réforme constitutionnelle.
«Un membre de la Garde nationale de plus a succombé à ses blessures à la suite de l'explosion d'une grenade (...) Cela fait mal», a écrit sur son compte Twitter le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov. Un peu plus tard, Kiev a encore annoncé le décès d'un autre policier blessé la veille.
Ces décès porte le bilan des violences à trois policiers tués et 141 personnes hospitalisées, dont 6 policiers toujours dans un état grave, selon les derniers chiffres annoncés par le ministère.
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Lundi, l'adoption par le Parlement d'un projet de loi sur la décentralisation octroyant une plus grande autonomie aux régions séparatistes en guerre avec Kiev a tourné à l'affrontement entre les forces de l'ordre et des militants d'extrême droite opposés à cette réforme.
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Jets de grenades fumigènes et d'un engin explosif
Selon une porte-parole de la police de Kiev, Oksana Blychtchyk, le chef du parti d'extrême droite Svoboda, Oleg Tiagnybok, sera interrogé par la police pour l'implication des membres de son parti dans les violences.
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Mardi, Berlin a condamné avec «la plus grande fermeté» ces «émeutes sanglantes» et Paris a jugé «préoccupant que des membres de partis politiques ukrainiens aient participé à ces événements». Washington a, de son côté, demandé une «enquête approfondie» sur l'origine de ces violences.
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Kiev (AFP) - Les autorités ukrainiennes enquêtaient mardi pour trouver les coupables au lendemain d'affrontements entre policiers et nationalistes ayant fait deux morts à Kiev après l'adoption d'une réforme garantissant plus d'autonomie aux régions séparatistes, une mesure jugée douloureuse par beaucoup d'Ukrainiens mais saluée par les Occidentaux.
Le bilan des heurts violents devant le parlement entre forces de l'ordre et manifestants, notamment du parti d'extrême droite Svoboda, s'est alourdi après la mort dans la matinée d'un second policier alors que six personnes sur 141 hospitalisées étaient toujours dans un état grave, souffrant de blessures au ventre, aux poumons et à la tête.
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Les affrontements à Kiev, les plus violents depuis le soulèvement du Maïdan fin 2013-début 2014 qui a fait tomber le régime prorusse de Viktor Ianoukovitch, ont suscité la vive préoccupation des États-Unis et de l'Union européenne, soutiens des autorités aux affaires depuis le printemps 2014 en Ukraine, et de la Russie, accusée par les Occidentaux de soutenir les rebelles séparatistes de l'est du pays.
Ils ont opposé les forces de l'ordre à, notamment, des membres du parti nationaliste et antirusse Svoboda, en colère à l'idée de voir les députés accorder une plus grande autonomie à leurs ennemis jurés des territoires sous contrôle rebelle.
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Le chef de Svoboda, Oleg Tiagnybok qui avait pris la parole devant les manifestants lundi avant que le rassemblement ne dégénère, va être interrogé dans le cadre de l'enquête, a indiqué à l'AFP la porte-parole de la police de Kiev Oksana Blychtchyk.
Dix-huit suspects restaient mardi en garde à vue, parmi lesquels le militant de Svoboda soupçonné d'avoir lancé une grenade devant l'entrée du parlement, a précisé la porte-parole de la police de Kiev.
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La bataille rangée devant le parlement a été qualifiée de "très préoccupante" par la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, qui a exigé que le processus de réforme constitutionnelle ne soit pas compromis par la violence.
Berlin a condamné "avec la plus grande fermeté" ces "émeutes sanglantes" et Paris a jugé "préoccupant" que des "membres de partis politiques ukrainiens aient participé à ces événements".
Washington a de son côté demandé une "enquête approfondie" sur l'origine de ces violences. La Russie s'est quant à elle dite "naturellement préoccupée" face à ce qu'elle a dénoncé comme des violences "inacceptables".
L'UE, la France, Berlin, Washington, sourds et aveugles devant la montée des fascistes en Ukraine ?
Ainsi l'Union Européenne s'inquiète ? Avait-elle donc été sourde et aveugle, ni vu, ni entendu les militants fascistes derrière les manifestations violentes qui avaient succédé aux manifestations pacifiques d'Ukrainiens réellement exaspérés par leurs conditions de vie et la corruption généralisée en Ukraine et qui ne concernait pas que le Parti des régions ? Ces manifestations violentes ont abouti à un véritable coup d'état et
Sur Mediapart le 20 février 2014 | Par Di-Léta
BHL en direct à Kiev : "Je n'ai pas vu de néo-nazis !"
Ce 9 février, BHL, l’imposteur Bernard-Henry Levy, mentait en direct sur la vraie nature du ‘Maidan’. Après avoir tant menti sur la Tchétchénie, la Libye ou la Syrie…
Sur l’antenne d’EURONEWS ou sur son Blog ‘La Règle du Jeu/BHL en ligne’, il déclare sans rire ce qui suit : « Je n’ai pas vu de néo-nazis, je n’ai pas entendu d’antisémites, j’ai entendu au contraire un mouvement incroyablement mûr, incroyablement déterminé et très profondement libéral. Je crois que l’ambition de cette révolution ukrainienne est beaucoup plus importante et ce que j’entends au Maïdan, c’est la volonté de revivifier le rêve européen »…
BHL NE VOIT PAS LES NEONAZIS … MAIS LEURS DRAPEAUX FLOTTENT DEVANT LUI
Mais ces néonazis antisémites que BHL ne « voit pas », ils sont pourtant là devant lui, dans les manifestants qui l’applaudissent. Comme le démontrent sans aucune contestation les images filmées !
Sur les crises.fr le 27 février 2014
Victoria Nuland, secrétaire d'Etat adjointe voulait que Svoboda et Parvy Sektor aient leur place au gouvernement de transition ( suite au coup d'état ).
"La composition du « gouvernement de transition » ukrainien reflète le script défini par la secrétaire d’Etat adjointe Victoria Nuland, dans son désormais célèbre échange téléphonique avec l’ambassadeur américain à Kiev, au nom du président Obama. En effet, elle déclarait que « Yats » (Arseni Iatseniouk) devait être au pouvoir, contrairement à « Klitsch » (Vitali Klitschko), et que les néonazis de Svoboda (Liberté) et de Pravy Sektor (Secteur de droite) – l’aile terroriste du mouvement de l’Euromaïdan – avaient leur place aussi au gouvernement."
Fabius et l'Ukraine : mensonges d'Etat.
A propos de la composition du gouvernement transitoire en Ukraine
Mediapart le 12 mars 2014 | Par Marc Evelyne Dumont
Incompréhensible ?
Ce mardi matin, sur France Inter, Laurent Fabius présente la situation ukrainienne :
- « Quand on accuse ce gouvernement d'être d'extrême droite, c'est faux, c'est faux »
« Il y a 3 membres du parti Svoboda (en réalité 4...) qui est un parti plus à droite que les autres »...
D'autant que Fabius ajoute « l'extrème droite n'est pas au sein du gouvernement » - proprement sidérant.
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