Quand donc le PCF cessera-t-il de répéter "il faut faire bouger l'Europe" et d'accepter, de fait, les diktats de l'UE? L de fixer des prix rémunérateurs pour les agriculteurs et de les imposer à la grande distribution et à l'industrie agro-alimentaire, . Elle n'a pas été construite pour cela. Dès ses débuts elle a eu pour valeur le marché libre et l'ouverture des frontières. Laisser croire cela, c'est mentir aux agriculteurs.
La déclaration d'André Chassaigne, qui trouve que le ministre socialiste de l'Agriculture fait pour le mieux, est fatale pour les luttes. Elle encourage à la résignation et à la fatalité. Elle laisse le terrain libre aux tenants des orientations européennes : les lobbies de l'agroalimentaire et de la grande distribution, le gouvernement, la droite et et la FNSEA. Il faut oser affronter l'Union Européenne ! Il faut dire aux agriculteurs que c'est à l'Union Européenne qu'il faut s'en prendre! Et considérer que la sortie de l'euro et de l'Union Européenne doit être débattue avec tous ceux qui souffrent des politiques européennes.YG.
Le chef de file des députés Front de gauche, André Chassaigne, a estimé mardi qu'il faut "encadrer les marges de la distribution" pour répondre à "la situation d'étranglement" des éleveurs.
- AFP
- Publié le 21/07/2015 | 16:07, mis à jour le 21/07/2015
"Je ne mets pas en cause les réponses apportées par le Premier ministre, le ministre de l'Agriculture, qui, dans le cadre dont on dispose sur les questions agricoles, font pour le mieux", a déclaré le député communiste du Puy-de-Dôme devant la presse.
Mais, a-t-il souligné, les éleveurs sont dans "une situation d'étranglement, avec une grande colère qui peut prendre une très grande importance". Avec le "poids de la distribution, le poids des intermédiaires, au final les producteurs ne peuvent pas vivre de leur travail".
Qualifiant "d'ignoble" la façon dont les éleveurs doivent négocier les prix d'achat avec la grande disribution, André Chassaigne a estimé que "si elle n'est pas obligée réglementairement de faire des efforts, elle ne tient pas ses engagements", rappelant avoir déposé des propositions de loi à ce sujet, dont la dernière en 2011.
"On se heurte à des interdictions du droit européen qu'il faut faire bouger, mais il faut des prix planchers, qu'on appellera +indicatifs+ parce qu'on n'a pas le droit de dire prix planchers, et des mécanismes de coefficient multiplicateur, qui existent pour les fruits et légumes, qui permettent d'articuler avec le prix à la distribution", a-t-il dit.
"Si on n'encadre pas les marges de la distribution, on n'aura pas de solution", a insisté André Chassaigne.
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