Les jeunes agriculteurs ont contrôlé ce samedi 25 juillet l'origine et le prix au kilogramme des produits laitiers et ceux du rayon boucherie dans deux supermarchés formions.
25/07/2015 à 13:51 par pierre-emmanuelreger
Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
25/07/2015 à 13:51 par pierre-emmanuelreger
Alors que la saison de la moisson bat son plein, les agriculteurs ont manifesté leur mécontentement samedi 25 juillet à Formerie. Un geste symbolique qui atteste que “cela va mal”.
En effet, ce samedi matin, une vingtaine de jeunes agriculteurs de l’ancien canton de Formerie ont relevé l’origine et le prix au kilogramme des produits laitiers et de ceux se trouvant dans le rayon boucherie, dans les supermarchés formions. À Simply Market, dans un premier temps, où ils ont accroché sur la devanture une banderole “Partagez vos marges” puis à Leader Price où les 2 tracteurs ont déversé du fumier devant l’entrée du magasin car “ici, tout n’est pas français”, lisait-on sur une nouvelle banderole.
Dans les 2 enseignes, les jeunes éleveurs ont relevé une importante différence de prix entre le prix d’achat aux agriculteurs et le prix de vente dans les enseignes. “La différence la plus significative est sur la côte de boeuf. Nous la vendons environ 3 € et elle est vendue à 17 € alors que le supermarché n’a juste qu’à l’étaler. Nous, nous devons élever l’animal pendant 3 ans et faire face à certains risques comme la maladie”, expliquaient-ils.
Même remarque pour le lait. ” Nous vendons le litre en moyenne 32 centimes.” Un prix qui n’a pas évolué depuis 20 ans mais qui ne cesse d’augmenter dans les supermarchés. En effet, ” le litre de demi-écrémé vaut en moyenne 1,40 € alors qu’ils vendent ensuite la crème”. Le prix du litre de lait entier oscille, quant à lui, de 82 centimes à 1,09€.
Ces marges importantes sont dénoncées par les jeunes agriculteurs de l’Oise (JA60) ainsi que le manque de lisibilité des emballages et étiquetages. “Aujourd’hui, nous n’avons pas de salaire, juste de quoi subvenir aux coûts de production. Il est difficile, pour nous, d’envisager l’avenir, de s’installer ou même de reprendre la ferme de nos parents”, soulignaient-ils.
L’inégalité des charges salariales entre les pays européens et des normes de plus en plus pesantes étaient aussi pointées du doigt. Ceux qui avaient déjà déversé du fumier devant l’abattoir Bigard, jeudi, et qui avaient manifesté à Beauvais, vont attendre le prochain conseil d’administration, consulter les derniers accords pris et décider s’ils poursuivront ou non les actions mais ils continueront à surveiller les prix régulièrement, dans les magasins, à proximité.
“Il est important de voir aussi ce qu’il se passe près de chez soi”, expliquait le porte-parole des jeunes agriculteurs.
Pendant ce temps, d’autres personnes du monde agricole de l’ancien canton de Songeons menaient le même type d’actions à Gournay-en-Bray et à Ferrières-en-Bray.